Avez-vous déjà entendu parler des termes bull et bear market sur Internet ? Ces deux mots sont fréquemment utilisés dans le monde de la finance. Ils font référence à une tendance à la hausse et à la baisse du marché boursier et sont des notions que les investisseurs examinent de plus près lorsqu’ils gèrent leurs investissements. Et dans le monde de la crypto aussi.
Pourquoi bull et bear market ?
En effet, bonne question. Pourquoi utiliser les mots bull (pour taureau en anglais) et bear (pour ours) lorsqu’il s’agit de marchés financiers ? Eh bien, pour certaines personnes, le bear market tient son nom du fait que lorsqu’un ours attaque son adversaire, il utilise ses griffes pour l’abattre au sol. Faisant référence directe au marché baissier (prix qui vont vers le bas). Quant au bull market, il fait référence à l’attaque d’un taureau : l’animal utilise ses cornes en donnant des coups vers le haut pour atteindre son adversaire. Tout comme la tendance du marché haussier le fait.
Ok, à question simple, réponse finalement assez simple. Plongeons maintenant au cœur de leur propre définition pour mieux comprendre leurs différences.
Qu’est-ce qu’un bear market ?
En crypto, un bear market fait référence à un marché baissier, expérimentant une période prolongée de baisse du prix des cryptomonnaies. Durant un bear market, le sentiment des investisseurs est plutôt (et majoritairement) négatif. Ce qui conduit à une tendance baissière soutenue des prix au niveau de divers actifs numériques.
Dans de telles conditions de marché, la pression de vente dépasse la pression d’achat, ce qui fait diminuer les prix de manière continue. Les volumes de vente augmentant pendant le bear market, on assiste alors à une certaine volatilité des prix. Et si les ventes augmentent, alors une tendance apparaît avec un manque de confiance de la part des investisseurs, menant à de nouvelles baisses. Comme un cercle vicieux… Ces périodes de bear market peuvent durer un certain temps : de plusieurs mois à des années.
Elles coïncident souvent avec des ralentissements économiques plus larges. Cela peut être dû à des événements réglementaires significatifs au sein de l’industrie des cryptomonnaies, par exemple.
S’il fallait donner quelques exemples de bear markets à garder en tête, nous pourrions mentionner le crash des cryptomonnaies de décembre 2017 où le Bitcoin a chuté drastiquement de 20 000 $ à 3 200 $ en seulement quelques jours. Un autre exemple plus récent s’est produit en 2021, année où le mining Bitcoin a été confronté à des enjeux sociaux, corporate et de gouvernance environnementale. En parallèle, Elon Musk l’a également exclu de sa méthode de paiement pour permettre l’achat de véhicules Tesla.
Qu’est-ce qu’un bull market ?
Ici, peu de surprise : un bull market est l’opposé d’un bear market. C’est une période prolongée de hausse des prix où règne un sentiment global positif chez les différents investisseurs en cryptomonnaies.
Pendant cette période, l’optimisme se répand largement et les achats augmentent. Les investisseurs observent des mouvements de prix des actifs numériques clairement à la hausse. Ces derniers deviennent plus confiants en général quant au potentiel de croissance future. Chose plutôt positive qui encourage directement un investissement et une spéculation supplémentaires de leur part.
Les bull markets sont typiquement caractérisés par des tendances à la hausse fortes, une pression de vente réduite et des volumes de transactions en augmentation.
Certains facteurs peuvent caractériser ces périodes tels que :
des conditions de marché favorables,
des avancées technologiques,
une adoption des crypto accrue,
des évolutions réglementaires favorables,
ou même un investissement institutionnel significatif.
Tout comme pour le bear market, le bull market dure des années. Il offre souvent de belles opportunités aux investisseurs avec des prix d’actifs attractifs.
Pour citer quelques périodes de hausse :
2015-2017 : les prix du Bitcoin passent de 200 $ en décembre 2015 à 670 $ en décembre 2017 en raison de la couverture médiatique grand public des cryptomonnaies.
2020- 2021 : de septembre 2020 à novembre 2021, on observe une demande grimpante des paiements numériques, ce qui a un impact sur les cryptos pendant la pandémie de COVID-19. Ce bull est suivi ensuite de la période de bear market dite « Crypto Winter » de 2022.
Depuis le début de cette année, le prix du Bitcoin a considérablement augmenté. Cela pourrait marquer l’entrée dans le bull run avec un afflux d’argent, provoquant une flambée des prix.
Selon Glassnode, le market cap du Bitcoin a augmenté de 141,2 % depuis décembre 2023. La capitalisation d’Ethereum a augmenté de +79,4 %. Le fait qu’Ethereum ne surperforme pas encore Bitcoin nous montre qu’il y a encore une marge de progression en termes de croissance chez les larges caps et les Altcoins.
Certains experts de Wall Street estiment même que le Bitcoin atteindra 100 000 $ en 2024.
Une chose est sûre : les investisseurs doivent continuer à se tenir informés, car le marché des cryptos semble se réveiller doucement, mais sûrement.
Une révolution dans le paysage de la sécurité des données de santé grâce à l’IA
Dans le contexte complexe touchant à la santé et aux soins, Galeon combine intelligence artificielle et blockchain à la sécurité des données de santé. L’idée ici est de protéger à la fois les patients et les hôpitaux. Galeon s’attelle depuis plus de sept ans à repousser les limites de la médecine en utilisant certaines technologies à la pointe. Fait reconnu par les certifications HDS et ISO 27001 qu’elle a reçu récemment de l’Afnor.
Inutile de dire que notre système de santé actuel est confronté à différents défis, tels que les conditions de travail des professionnels de la santé, les contraintes financières et le manque de ressources dans les hôpitaux ou encore les menaces accrues des cyberattaques. Dans ce contexte, la solution innovante de Galeon apporte un rayon d’espoir. Il sécurise et hyper-structure efficacement les données sensibles de l’hôpital grâce à un outil intuitif et avancé de DPI (Dossier d’Informations Partagées). Ce dernier permet le stockage confidentiel de :
Résultats de laboratoire,
Antécédents médicaux,
Diagnostics,
Traitements,
Allergies,
Et bien plus encore.
Il a déjà été adopté par douze hôpitaux français. Il connecte tous les services hospitaliers à l’échelle nationale et internationale, offrant ainsi une interopérabilité sans précédent entre eux.
L’Afnor délivre les certifications HDS et ISO 27001 à Galeon
Renforcer la sécurité fait partie des caractéristiques technologiques principales de Galeon. En effet, comme mentionné précédemment, l’objectif principal est clair : protéger le patient en sécurisant ses données, bien sûr avec son consentement.
Pour répondre spécifiquement à ce besoin, Galeon garantit :
un contrôle rigoureux de l’accès aux données,
des sauvegardes automatiques,
et un cryptage avancé pour protéger les données contre les cybermenaces.
C’est un fait : lorsqu’une cyberattaque se produit, Galeon a déjà prouvé sa capacité à maintenir les opérations hospitalières grâce à son système HDP® (Hacker Defense Protection®). En cas d’intrusion dans le système de sécurité local, le logiciel passe en MODE SÉCURISÉ. En attendant, les soignants peuvent toujours sauver des vies et faire leur travail. Les patients n’ont pas besoin d’être transférés d’un hôpital à un autre. Galeon a également été récompensé lors du CES 2024 par 3 Innovation Awards, dont le prix de l’innovation en matière de cybersécurité et de confidentialité.
Galeon s’est toujours engagé à garantir la protection et la confidentialité des données de santé de manière intransigeante. Il est considéré comme un partenaire de confiance pour les professionnels de la santé et c’est pourquoi l’entreprise a reçu les certifications HDS et ISO 27001 en décembre dernier par le groupe Afnor (l’Association française de normalisation).
Au cœur de l’initiative ? L’utilisation de l’intelligence artificielle sur des données de santé structurées et à grande échelle, combinée à un réseau collaboratif décentralisé appelé Blockchain Swarm Learning® sur lequel les IA sont entrainées. Cette approche innovante garantit la sécurité et l’intégrité des données tout en empêchant toute tentative de copie non autorisée.
Il faut toutefois rappeler qu’un processus de confidentialité et de sécurité très strict était déjà suivi par Galeon, avec l’aide de partenaires HDS audités par Orange Cyberdefense. L’Afnor a donc audité l’entreprise, en couvrant de nombreux aspects (techniques, réglementaires et pratiques). Cette certification met en avant Galeon comme étant un partenaire légitime, capable de maintenir les normes les plus élevées en termes de sécurité et de confidentialité des informations de santé.
Pourquoi être certifié HDS & ISO 27001 est-il si important ?
Les deux certifications ont une signification considérable :
La certification HDS(Hébergeur de Données de Santé) est délivrée par l‘Afnor et joue un rôle crucial pour les données de santé en France. Elle est conçue pour les entités qui traitent des données sensibles, telles que les hôpitaux (bien sûr), les prestataires ou logiciels dans le secteur de la santé. Son objectif principal est de vérifier que toutes ces entités respectent des normes strictes de sécurité et de confidentialité établies par la réglementation française (en particulier celles détaillées dans le Code de la santé publique français). Ces normes visent à protéger la confidentialité, l’intégrité et la disponibilité des données de santé tout au long de leur cycle de vie, de la collecte au stockage et à leur transmission. L’audit que toutes les entités doivent passer évalue différents aspects, notamment les contrôles d’accès, le cryptage des données, les procédures de sauvegarde, … etc.
En ce qui concerne ISO 27001, il s’agit d’une norme reconnue internationalement pour les systèmes de gestion de la sécurité de l’information. Elle fournit une approche systématique pour gérer les informations sensibles de l’entreprise, en assurant leur confidentialité, leur intégrité et leur disponibilité. Certains de ses rôles sont les suivants :
La création d’un système de gestion de la sécurité de l’information,
Une approche de la gestion des risques,
La conformité légale et réglementaire,
La confiance accrue des clients,
Et plus encore…
Avec ces deux certifications, Galeon répond « officiellement » aux impératifs éthiques rencontrés dans le secteur médical, incarnant la puissance de l’innovation technologique dans le domaine médical. En libérant le potentiel de l’IA, l’entreprise ouvre la voie à un système de santé plus sûr, plus efficace et plus collaboratif.
Dites-nous quelle stratégie crypto vous souhaitez adopter, et nous vous dirons quel investisseur crypto vous êtes.
Investisseur de la première heure ? HODLer dans l’âme ? Chasseur de pépites crypto ? Les catégories sont multiples et il est possible que vous apparteniez à plusieurs d’entre elles.
Découvrez quels sont les statuts qui vous ressemblent le plus.
1/ Le débutant ou l’investisseur crypto novice
Débutant n’est pas forcément un terme péjoratif, il faut bien commencer quelque part après tout. Vous vous en doutez, l’investisseur débutant crypto ne sait pas réellement par où commencer, mais a senti qu’il était bon d’investir à un moment dans la crypto.
Si vous vous retrouvez dans cette catégorie de débutant, il est recommandé de vous instruire sur les sujets liés à la crypto et sur l’actualité environnante, notamment pour construire au mieux son Wallet.
2/ L’investisseur Crypto Early
Dans un style similaire au précédent, le Crypto Early arrive à une période intéressante du développement d’une crypto ou d’une technologie.
Bien qu’il ait connaissance des risques et des enjeux potentiels associés, cela ne l’empêchera pas de prendre le risque de s’incruster dans l’écosystème du projet.
3/ L’expert crypto
L’expert investisseur crypto se démarque ici parce qu’il est à peu près calés sur tel ou tel écosystème tel que les NFT, la DeFi ou encore les jeux Play-to-earn.
Toujours à l’affut des derniers projets, il est la référence en la matière. Attention toutefois, il peut être difficile de le suivre car il a toujours un mille trains d’avance.
4/ Le profil “trader”
Le trader crypto est un trader somme toute qui gère ses actifs de manière similaire, même numérique. Ainsi, il connaît le marché et ses risques et préfèrent miser sur des investissements long-terme.
5/ Le traqueur de gemmes
Autrefois chasseurs d’or, les traqueurs de gemmes cherchent parmi la liste des tops crypto dans le but de détecter les pépites de demain. L’idée étant que nombreux sont les projets crypto qui fleurissent chaque jour, pourquoi ne pas profiter d’une potentielle hype.
Le traqueur crypto misera sur la période pendant laquelle la pépite trouvée va prendre de la valeur. Il prendra soin de revendre le tout avant la chute des prix. Bonus pour déterminer si vous êtes un chasseur de gemmes : tenter d’énumérer plus de 50 projets crypto.
6/ Le fameux investisseur crypto HODLer
Le but d’un HODLer est de maximiser la plue value réalisée in fine sur la vente de ses cryptos. Attention, il n’est pas pressé pour autant de revendre immédiatement ses biens.
Les HODLer vont avoir tendance à miser dans un premier temps sur des stablecoins ou des bitcoins, points d’ancrage du bon investisseur.
7/ Une Whale (une baleine en crypto)
Le Whale est un investisseur qui “a de la bouteille”. Il a su obtenir sa réputation et sa richesse en termes de connaissance sur la crypto grâce à ses investissements précédents. Peu importe la méthode, ce qui compte, c’est son avis affûté sur la question.
8/ Les fans de Satoshi aka les Bitcoin Maximalistes
Une dernière catégorie concerne les natifs de la première heure, ceux qui ont suivi et qui continuent encore aujourd’hui, à faire vivre le mythe Satoshi.
Derrière celui dont on ne connaît semble-t-il pas l’identité, on retrouve le Bitcoin, mère crypto parmi toutes les cryptos et sur laquelle, les puristes de la première heure soutiennent le mouvement de décentralisation et de la technologie blockchain.
Le but de cet article est avant tout de simplifier les concepts techniques liés aux crypto-monnaies, afin de les rendre accessibles à tous. Ces propos n’engagent que leur auteur. Il n’a pas vocation à conseiller le lecteur sur ses investissements.
Investir dans une crypto durable ne requiert pas forcément de l’expérience dans le milieu, du moins, il est nécessaire de prendre du recul sur plusieurs points.
Au-delà de l’aspect recherche pour déterminer les cryptos prometteuses dans les prochains mois et les prochaines années, quelques éléments clef vous permettent d’avoir confiance dans un projet émergeant.
La question que l’on peut se poser dans tout ça étant la suivante : qu’est-ce qui fait d’une crypto-monnaie, une crypto durable ?
Pour s’assurer de la solidité et de la longévité de crypto prometteuse, voici quelques éléments importants.
1/ Une crypto durable avec une technologie solide
Elle être soutenue par une technologie robuste et innovante. On ajoute à cela, une architecture sécurisée, une scalabilité adaptée à la demande croissante et des fonctionnalités qui répondent aux besoins réels des utilisateurs.
2/ L’utilisation répandue d’une crypto durable
L’utilisation répandue et ajoutons même à cela, son adoption, de manière générale. Une crypto durable a besoin de ces éléments pour être viable sur le long terme. Si elle parvient à créer un écosystème où les utilisateurs, les commerçants et les entreprises l’acceptent comme moyen de paiement, cela renforce sa valeur et sa durabilité.
3/ La force de la communauté
Pour pouvoir faire grandir la réputation d’une crypto, une communauté active est nécessaire. Par “active”, on entend : une communauté engagée au quotidien. Par effet de levier, le projet met tout en place pour consolider l’écosystème sur lequel compte les utilisateurs, cela passe notamment par la résolution de problèmes potentiels. C’est d’ailleurs cette communauté qui soutient la crypto durant des périodes de Bear ou de Bull Market.
4/ Privilégiée la sécurité dans le développement d’une crypto
La sécurité est primordiale pour une crypto durable. Logiquement, d’ailleurs, puisqu’il faut penser à la communauté d’investisseurs ont confiance au projet. D’où la mise en place de mesures de sécurité robustes pour protéger les fonds et éviter ainsi les piratages et les attaques malveillantes.
5/ Maintenir une transparence dans toute la conduite du projet
Cette transparence est attendue aussi bien dans le fonctionnement, que dans les opérations environnantes. Les informations clef, telles que la gouvernance, les mises à jour du protocole et les transactions, doivent être accessibles au public. N’hésitez pas à consulter le White Paper mis à disposition.
6/ L’innovation continue pour s’adapter au marché crypto
Un bon projet crypto est un projet qui ne cesse d’innover et de mettre à jour les fonctionnalités et les fondations de la crypto.
Le marché connaît régulièrement des changements, parfois attendus, parfois inattendus. Il est donc important de se tenir informé(e) des dernières avancées technologiques afin de proposer des améliorations continues pour rester compétitif et pertinent sur la durée.
7/ La prise en compte des régulations extérieures
Bien que cela ne soit pas du ressort des projets cryptos, il faut toujours être avisé des réglementations et des politiques gouvernementales. Ces dernières pouvant avoir un impact significatif sur la durée de vie d’une crypto.
Pourquoi le Galeon doit être considérée comme une “bonne crypto” sur le long-terme ?
Galeon est une crypto prometteuse sur le long terme pour tous ces arguments. Une technologie solide qui s’adapte pour maintenir une architecture sécurisée avec une communauté qui s’agrandit jour après jour.
L’écosystème Galeon est un environnement qui repose sur un même objectif, soutenir un objectif : Good for Humanityqui a du sens. La santé nous concerne tous, et l’amélioration du fonctionnement des hôpitaux y contribue. On pense notamment au concept du Buy back & burn qui permet de diversifier le mode de financement des hopitaux.
Enfin, Galeon reste transparent sur la direction du projet. Des AMA sont organisées régulièrement afin de prévenir les utilisateurs des dernières fonctionnalités et de l’avancée des déploiements de ses services sur un territoire donné.
Le but de cet article est avant tout de simplifier les concepts techniques liés aux crypto-monnaies, afin de les rendre accessibles à tous. Ces propos n’engagent que leur auteur. Il n’a pas vocation à conseiller le lecteur sur ses investissements.
Inspiré par le concept de la crypto, la Monnaie Numérique/Digitale de Banque Centrale (MNBC/MDBC) est une monnaie émise de manière numérique par la banque centrale d’un pays souverain.
Autrement dit, la MNBC n’est pas vouée à suivre le phénomène de décentralisation à la différence du concept de crypto, et qui plus est, elle est réglementée.
Pour autant, cette nouvelle forme de monnaie numérique va se servir de technologies comme la blockchain dans son mode fonctionnement.
Disposant d’une valeur fixe ou variable, selon la devise à laquelle elle est rattachée, la MNBC, tout comme la monnaie fiduciaire, pourra être utilisée dans le cadre de transaction, tant par des particuliers, que par des institutions.
Dès lors, pourquoi les gouvernements et les banques, de manière générale, s’intéressent de plus en plus aux MNBC ?
Au-delà de l’aspect sécurité, rapidité et transparence des transactions, d’autres facteurs poussent ces institutions à envisager un programme de MNBC.
L’essor du Bitcoin et de la décentralisation, la réponse des banques centrales avec les MNBC
À la fin des années 2010, le Bitcoin et les autres crypto connaissent un essor fulgurant. Et avec cela, c’est l’esprit même de la distribution et l’échange de valeur que l’on remet en cause, avec le mouvement de décentralisation.
Outre l’émergence d’une communauté crypto, l’épisode du DIEM va venir accélérer les choses. Le DIEM, c’est la monnaie digitale développée par Meta (Facebook), avant 2020, et qui vise à renforcer l’expérience utilisateur.
Le problème étant que les institutions et les banques centrales ont en face à elles, l’une des plus grosses entreprises de DATA au monde, et qui touche plus de 3 milliards d’utilisateurs.
Conséquence, à l’aube de sa sortie, le DIEM va rencontrer un certain nombre d’obstacles, dont certains liés aux réglementations.
Entre temps, on le rebaptise le LIBRA, et les problématiques s’enchaînent : stabilité du cours, confiance de la part des gros investisseurs ou encore légitimé.
Petit à petit, le projet va perdre ses alliés (PayPal ou encore Ebay), et en Novembre 2020, les perspectives sont réduites afin de finir par être adossé au dollar US.
Ainsi, on a là, l’exemple d’une monnaie virtuelle, fonctionnant comme une crypto, mais qui allait être gérée et contrôlée par Meta. In fine, un beau projet, qui montre les prémisses des MNBC, mais qui perdra de son intérêt à cette période.
Toutefois, forcés de constater que le Bitcoin et la crypto sont plus qu’implantés, et ayant déjà envisagés la question d’une monnaie numérique et stable, les Etats vont lancer plusieurs programmes de tests.
Et cette solution, ce sont les MNBC (CBDC pour la version US, Central Bank Digital Currency).
Distinctions entre MNBC et crypto : centralisation, réglementation et adossement à une devise existante
La principale distinction que l’on relève, réside dans leur éthique et dans leur mode de fonctionnement.
Les MNBC sont émises par l’État en tant que forme centralisée de monnaie numérique, tandis que les crypto-monnaies sont des monnaies numériques décentralisées, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas émises par une autorité centrale.
Oui, les MNBC peuvent utiliser la technologie blockchain, mais leur forme centralisée les distingue.
Ainsi, les banques centrales peuvent contrôler et réglementer la création, la distribution et la valeur des MNBC, ce qui n’est pas le cas pour les crypto.
Et puis les MNBC vont être généralement adossées à une devise fiduciaire existante et ont une valeur fixe ou variable par rapport à cette devise, tandis que les crypto ont une valeur déterminée par l’offre et la demande sur les marchés de crypto.
Les différentes catégories de MNBC : usage, mode de fonctionnement et technologies utilisées
Si nous ne disposons pas du nombre exact de MNBC qui se créait jour après jour, il est possible de les classer selon plusieurs catégories.
Sur leur manière d’être utilisées : pour des transactions de détail ou de gros, ou pour des transactions interbancaires. Elles peuvent être émises en tant que monnaies de compte, c’est-à-dire qu’elles sont détenues par les banques commerciales comme une forme de monnaie de réserve, ou en tant que monnaies de paiement, qui peuvent être utilisées directement par les consommateurs et les entreprises.
Les MNBC peuvent également être classées en fonction de leur mode de fonctionnement, tel que le système de comptes distribués, les systèmes centralisés ou décentralisés. En outre, les MNBC peuvent être basées sur différentes technologies telles que la blockchain, les DLT, les technologies open-source et d’autres technologies similaires.
Au jour d’aujourd’hui, bien que la classification soit un peu floue, il est important de se rappeler que les MNBC sont considérées comme de la monnaie car émises par les banques centrales, et utilisées comme moyen de paiement.
Exemple de MNBC
Si aujourd’hui, il n’existe pas encore de MNBC officiellement émises et utilisées dans le monde, plus de 60 banques centrales et institutions tentent d’établir des programmes pour l’avenir :
La Banque centrale (BC) de Chine travaille sur un programme de MNBC appelé DCEP (Digital Currency Electronic Payment), qui a déjà été testé dans certaines villes du pays. ? Sur ce point, des problèmes de traçabilité et de contrôle des dépenses sont soulevés.
La BC des Bahamas a lancé en 2020 un pilote de sa MNBC, appelée Sand Dollar, qui est actuellement en cours d’expérimentation.
La BC des Îles Caïmans travaille sur un projet appelé Project Sand Dollar, qui devrait être lancé prochainement.
La Banque de France a lancé un programme expérimental de MNBC en mars 2020, qui vise à explorer les utilisations potentielles de cette technologie.
La Banque d’Angleterre a créé un groupe de travail pour explorer les possibilités de création d’une MNBC.
La Banque centrale européenne a également annoncé qu’elle étudiait la possibilité de créer une MNBC pour les citoyens de la zone euro. ♻️ Voir plus loin sur ce dernier point.
Pourquoi les MNBC sont de plus en plus développées par les institutions : raisons et avantages
Les raisons sont multiples.
1/ Souvenir l’activité économique : en reprenant des technologies innovantes pour réaliser des transactions (blockchain, DLT…etc), les MNBC peuvent être redistribués directement par les banques centrales aux particuliers et entreprises de manière plus rapide, moins coûteuse et plus sécurisé.
2/ En période de crise économique : les banques centrales pourraient ainsi aider les gouvernements à fournir une aide ciblée à certaines zones ou à certains groupes de personnes.
3/ Améliorer la traçabilité des transactions : ces dernières pourraient être tracées, avec à la clef, la possibilité de mettre à jour en temps réel, les résultats d’une activité économique.
En résumé : rapidité, efficacité des transactions, une stabilité de l’activité économique, la possibilité de pouvoir agir mieux dans l’urgence, la transparence des échanges et la réduction des coûts.
? Bien entendu, il s’agit là, des raisons, d’un point de vue objectif.
L’écologie, un angle pour concurrencer les entreprises privées sur le développement d’une MNBC verte
En-dehors des cas de régulation, les banques centrales et les institutions prennent conscience des enjeux de la numérisation de la monnaie et des nouvelles technologies, avec en plus de cela, une forte tendance à la décentralisation.
Dans le cadre de l’UE, la question est à l’étude pour aller dans le sens de la lutte contre le réchauffement climatique. Ainsi, l’idée discutée actuellement serait de créer un compte nommé “compte CO2”, un compte alimenté en euro-vert, une MNBC qui récompense les efforts des citoyens.
Toujours à l’étude, le concept serait le suivant : dès que des émissions ou des efforts réalisés à cet effet seront comptabilisées, cela donnera lieu à l’émission d’un euro-vert. Par exemple, si un citoyen achète un vélo électrique ou un vélo.
On imagine la complexité de la mise en place de ces mesures à l’échelle d’un pays, et qui plus est, à l’échelle européenne. Toutefois, cela pourrait venir donner un attrait au MNBC, pour se démarquer éventuellement de certaines crypto.
En bref
Les MNBC sont des monnaies numériques émises par les banques centrales d’un pays souverain et peuvent utiliser la technologie blockchain dans leur fonctionnement.
Les banques centrales peuvent contrôler et réglementer la création, la distribution et la valeur des MNBC, ce qui n’est pas le cas pour les crypto.
Les MNBC peuvent être classées selon plusieurs catégories, notamment en fonction de leur utilisation, de leur mode de fonctionnement et de la technologie utilisée.
Plus de 60 banques centrales et institutions travaillent actuellement sur des programmes de MNBC, comme le DCEP en Chine, Sand Dollar aux Bahamas, ou encore le projet Sand Dollar aux Îles Caïmans.
L’écologie est également un angle d’approche pour concurrencer les entreprises privées, avec l’idée de créer un compte nommé “compte CO2” qui récompense les efforts des citoyens dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Les avantages des MNBC sont la rapidité, l’efficacité, la transparence des transactions, la stabilité de l’activité économique, la possibilité de pouvoir agir mieux dans l’urgence et la réduction des coûts.
Le FOMC, le FOMOC… le FMOC… le FOMQUE ? N’essayez pas de le prononcer ainsi, dites simplement le F.O.M.C ou le Federal Open Market Committee.
Il s’agit du comité responsable de la prise de décisions sur les politiques monétaires à court terme aux États-Unis (taux d’intérêts et d’achat, ou de ventes d’actifs).
En d’autres termes, un comité qui a une influence non négligeable sur l’avenir de l’économie aux USA, mais également pour toutes les autres qui gravitent autour, autrement dit, l’économie mondiale.
Il est composé des membres du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale américaine (Banque centrale des États-Unis, appelée aussi la Fed) et de 5 présidents des banques régionales de la Réserve fédérale.
Ces derniers se réunissent 8 fois par an, afin d’analyser l’état de l’économie américaine (janvier, mars, avril, juin, juillet, septembre, novembre et décembre).
Le FOMC étudie les risques et les opportunités, et détermine la politique monétaire appropriée pour atteindre les objectifs fixés par les institutions en matière d’emploi et d’inflation.
Alors quels sont les impacts des décisions du FOMC sur l’économie globale et sur la crypto, et qu’elles sont les nouvelles ? C’est ce que nous allons voir ici.
PARTIE 1 – Les différentes opérations menées par le FOMC
On l’a dit plus haut, le FOMC prend des décisions importantes concernant l’économie.
Comme par exemple, le fait de fixer les taux d’intérêt. En effet, le FOMC peut décider d’augmenter, de diminuer ou de maintenir les taux pour stimuler ou ralentir l’économie en fonction de l’évaluation de la situation économique.
Le FOMC peut aussi décider d’acheter ou de vendre des titres du Trésor américain ou d’autres actifs afin d’influencer les taux d’intérêt et l’offre de liquidités sur le marché.
En ce qui concerne la communication de politique monétaire, le comité publie régulièrement des communiqués pour informer le public de ses décisions, ainsi que ses perspectives économiques et financières.
Il y a la détermination des objectifs d’inflation et d’emploi également, où le FOMC prend des mesures pour atteindre ces objectifs, tels que des ajustements de taux d’intérêt.
In fine, le but premier étant d’assurer la stabilité financière et économique des États-Unis, pour aller vers une croissance durable.
PARTIE 2 – Comment les décisions du FOMC influencent votre porte-monnaie ?
Les décisions prises par le FOMC peuvent avoir un impact significatif sur l’économie du reste du monde.
Notamment, à l’égard des taux de change. Puisque le FOMC prend des décisions en matière de taux d’intérêts, cela peut venir directement influencer les taux de change entre le dollar américain et les autres devises.
Imaginez donc les répercussions que cela peut avoir sur les exportations, les importations et les investissements dans les pays étrangers.
Idem, en ce qui concerne les flux de capitaux entre les États-Unis et les autres pays. Par exemple, si le FOMC décide de maintenir des taux d’intérêt bas, cela peut encourager les investisseurs à chercher des rendements plus élevés dans d’autres pays, ce qui peut entraîner une appréciation des devises étrangères et un afflux de capitaux dans ces pays.
Concernant la stabilité financière, les pays qui sont étroitement liés aux États-Unis sur le plan financier sont encore plus concernés.
On le sait, les pays qui ont une logique de politique monétaire expansionniste, encouragent leurs investisseurs à prendre des risques. Si l’un de ces pays traversent une mauvaise passe, cela peut entraîner des turbulences financières à répétitions.
Et qui plus est, les USA ont un rôle clé dans le système financier mondial.
Les pays et les entreprises du monde entier doivent donc surveiller de près les décisions du FOMC et leur impact potentiel sur leur économie.
PARTIE 3 – Faut-il prendre en compte l’avis du FOMC ?
Globalement, il vaut mieux aller dans le sens des décisions prises par le FOMC.
Toutefois, il existe des cas d’exceptions :
Comme le Congrès américain qui peut légiférer pour influencer la politique monétaire de la FED, qui est dirigée par le FOMC. Par exemple, il peut adopter des lois pour modifier le mandat de la Réserve fédérale ou pour limiter ses pouvoirs en matière de politique monétaire.
Les banques centrales d’autres pays peuvent également adopter des politiques monétaires à l’encontre. Par exemple, augmenter les taux d’intérêt pour contrôler l’inflation, pour essayer d’entraîner une appréciation de la devise du pays et un afflux de capitaux étrangers.
Les marchés financiers et les investisseurs peuvent interpréter les décisions du FOMC de manière différente, en fonction de leurs propres intérêts ou de leur perception de l’économie et des marchés financiers.
PARTIE 4 – L’impact du FOMC sur le marché crypto
Comme le FOMC peut déterminer la hausse ou non des taux d’intérêt, cela a nécessairement pour conséquence d’influencer les mouvements de capitaux et les flux de liquidités vers et depuis le marché crypto.
On en parlait précédemment, dans une politique de prise de risque, les investisseurs ont tendance à vouloir s’engager de manière brutale sur tel ou tel marché. Et celui de la crypto n’échappe pas à la règle, créant alors des risques de volatilité du marché.
Autre élément, les décisions du FOMC peuvent également avoir un impact sur l’intérêt des investisseurs institutionnels pour le marché crypto.
Les politiques monétaires qui encouragent une inflation accrue peuvent inciter les investisseurs institutionnels à se tourner vers des actifs comme le Bitcoin, qui sont considérés comme des réserves de valeur alternatives.
Compte rendu du discours du Président Powell* lors de la conférence de presse en date du 3 mai 2023 :
Les conditions dans le secteur bancaire se sont améliorées depuis début mars, mais la Fed reste vigilante et travaille à renforcer la supervision et la réglementation des banques.
La politique monétaire est axée sur les deux objectifs de la Fed : promouvoir l’emploi maximal et des prix stables pour le peuple américain.
L’inflation reste élevée, mais la Fed est déterminée à la ramener à son objectif de 2%.
Depuis début 2022, les taux d’intérêt ont aumgenté de 5% afin de ramener l’inflation à son objectif. Lors de cette dernière réunion, le FOMC a augmenté le taux d’intérêt de 0,25%.
La croissance économique reste modérée, tandis que le marché du travail demeure tendu. Le marché de l’habitation est faible et les investissements des entreprises sont ralentis.
La prochaine réunion aura lieu les 13 et 14 juin.
*Jerome Hayden Powell est un avocat et banquier américain. Il est surtout le président du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis (FED) depuis 2018
Mieux vaut prévenir que guérir. Étonnement, lorsqu’on se penche sur cette expression que nous répétaient nos aïeux, on la retrouve dans un peu près toutes les langues et les cultures possibles (ex : en Allemand, “prévention est la mère de la caisse à porcelaine” ; en arabe, “la protection est mieux que la guérison”).
Paradoxalement, par manque de temps ou de moyen, la médecine, de manière générale, est limitée dans sa capacité de pouvoir anticiper à grande ou à plus petite échelle la détection de maladies au stade précoce.
Cependant, un outil de taille apparaît comme étant un élément indispensable au futur de la médecine, pour remédier justement aux problématiques d’anticipation.
Et il s’agit de l’Intelligence Artificielle médicale (l’IA médicale).
En effet, l’IA médicale est un outil incroyable pour anticiper de potentielles maladies et prévenir de complications ultérieures.
1/ Détection précoce des maladies : comment l’IA médicale peut identifier les patients à risque avant même l’apparition des symptômes ?
Certaines IA médicales associées au concept du machine learning peuvent être utilisées pour identifier les personnes à risque (susceptibles de développer certaines maladies), avant même que les symptômes n’apparaissent.
C’est avec ce type de détections précoces que l’on augmente les chances de guérison et les résultats positifs de traitement.
Une étude sur l’utilisation de l’IA a été menée par des chercheurs de l’Université de Californie à San Francisco afin d’identifier les personnes à risque de développer une maladie rénale chronique à un stade précoce.
Au total, les données de santé de plus de 700 000 patients ont été analysées afin de détecter les facteurs de risque associés à la maladie rénale chronique.
En utilisant un algorithme d’apprentissage automatique (sur le concept du machine learning), les chercheurs ont développé un outil de prédiction qui a permis de prédire le risque de développer une maladie rénale chronique chez les patients avant même que les symptômes n’apparaissent.
Testé avec succès chez des patients à risque élevé de maladie rénale chronique, cela donne de beaux espoirs pour l’avenir, à savoir : une détection précoce de la maladie et une meilleure prise en charge des patients.
2/ Personnalisation du traitement : l’IA médicale améliore l’efficacité des traitements en fonction de chaque patient
Comme son nom l’indique, la médecine personnalisée permet d’adapter le ou les traitements d’un patient en fonction de données spécifiques qui le caractérise. Le but étant d’améliorer l’efficacité desdits traitements et de réduire les effets secondaires.
Cette fois, ce sont des chercheurs de l’Université de Stanford qui se sont servis du machine learning afin de personnaliser les traitements de radiothérapie chez les patients atteints de cancer de la tête et du cou.
Dans cette étude, on s’est basé sur les données de patients précédents pour identifier les schémas de traitement les plus efficaces en fonction de facteurs tels que l’âge, le sexe, la localisation de la tumeur et la réponse antérieure au traitement.
Grâce à cet algorithme, les médecins peuvent désormais recommander des doses précises de radiothérapie pour chaque patient individuel, en tant qu’individu unique.
In fine, il a été constaté une amélioration de l’efficacité du traitement, avec une réduction des effets secondaires.
Ce type d’approche, propre à la médecine personnalisée peut tout à fait être appliqué à d’autres domaines de traitement pour améliorer les résultats des patients et réduire les coûts de traitement.
3/ Analyse de données médicales massives pour développer de nouveaux traitements personnalisés grâce à l’IA médicale
On parlait précédemment du machine learning, mais il existe aussi d’autres procédés comme celui du jumeau numérique.
Un exemple concret d’application du premier procédé dans le domaine médicale est sans doute la technologie du Blockchain Swarm Learning développé par Galeon.
En donnant les moyens aux chercheurs d’analyser de grandes quantités de données médicales, et d’utiliser la blockchain pour entrainer l’IA médicale, on leur donne la possibilité d’identifier les tendances et les modèles pour mieux comprendre les maladies et développer de nouvelles méthodes de traitement.
Avec le consentement des personnes, les données peuvent être collectées à partir d’échantillons biologiques de type salive, urine, sang (biomarqueurs), d’informations sur l’état de santé, sur le mode de vie, ou encore sur l’environnement dans lequel évolue les patients et leur historique familial.
En partant de ces collectes de données massives, les chercheurs peuvent analyser les données en utilisant des outils d’IA pour mieux comprendre les maladies et développer des traitements plus personnalisés et efficaces pour les patients.
4/ Réduire les coûts des soins de santé avec la détection précoce de maladies
Avec plus de recul, il apparaît que la détection précoce des maladies à l’aide de l’IA médicale tend à réduire les coûts des soins de santé, notamment en réduisant le besoin de traitements coûteux ou de soins intensifs.
En effet, lorsque la maladie est détectée tôt, on maximise les chances d’éviter que celle-ci (selon le cas), ne se propage.
Les traitements précoces seront généralement moins coûteux que ceux dédiés au traitement de la maladie à long terme.
Il faut aussi prendre en compte le coût des tests et autres procédures qui pourraient être évités après détection de la maladie sur le tard.
En identifiant les personnes à haut risque de développer certaines maladies, les médecins peuvent éviter de prescrire des tests et des procédures inutiles à des patients qui ne sont pas à risque.
Et puis, il y a encore l’argument du temps économisé. La détection précoce des maladies à l’aide de l’IA médicale peut permettre de réduire les hospitalisations et les consultations de suivi, ce qui peut réduire les coûts de soins de santé en économisant du temps et des ressources.
Conclusion
L’IA médicale pour :
Prévenir des maladies et la détection précoce des personnes à risque.
Personnaliser les traitements des patients et améliorer leur efficacité.
L’analyse de données avec le machine learning et ainsi mieux comprendre les maladies et développer de nouvelles méthodes de traitement
Réduire les coûts de soins de santé en évitant le besoin de traitements coûteux ou de soins intensifs.
Éviter les tests et les procédures inutiles, économisant ainsi du temps et des ressources.
Envisager le futur, pour les nouvelles générations, c’est prendre en compte des défis sociétaux que les générations précédentes avaient déjà (potentiellement, dira-t-on) identifié.
Figurent dans ce “top des défis de demain” : le vieillissement de la population, l’urbanisation à son paroxysme et la surexploitation des ressources.
Le tout, qui ne va pas dans le sens d’une réduction de la fracture sociale.
De manière étrange, ce sont les “anciennes” générations qui montrent le plus de réticences à l’égard des nouvelles technologies, craignant que l’ère de “l’homme-machine” perturbe “l’ordre normal” des choses dans nos sociétés (n’est-ce pas quelque peu paradoxale ?).
Or aujourd’hui, pourtant, un certain nombre de recherches et de travaux menés nous montrent que nous aurions tout à y gagner d’utiliser, avec le recul nécessaire, l’Intelligence Artificielle (IA) afin de réorganiser nos sociétés.
Ne serait-ce qu’en termes d’outil d’analyse pour déterminer les problèmes qui nous entourent (environnementaux, santé, institutions, démographique…etc).
Et dans la poursuite de ces études, de manière à créer et innover pour une gestion durable de nos ressources, de nos biens et de nos services.
On en veut pour preuve le développement de cette nouvelle forme d’urbanisation avec les “villes intelligentes”, des villes pensées et construites en utilisant différentes types d’IA.
L’IA au service de l’urbanisation durable : les villes intelligentes
L’IA offre de multiples façon de rendre les villes plus intelligentes et plus durables.
Définir une “ville intelligente”
Une ville intelligente (ou smart city) utilise les technologies mises à disposition pour améliorer la qualité de vie de ses habitants, réduire son empreinte écologique et améliorer son efficacité opérationnelle.
Les données sont ainsi collectées par des capteurs et des systèmes de surveillance pour fournir des informations en temps réel sur des éléments comme : la circulation, la qualité de l’air, la consommation d’énergie, etc.
On utilisera ensuite ces données pour optimiser la gestion de la ville, améliorer la mobilité, réduire la consommation d’énergie et favoriser in fine, la participation citoyenne.
Les avantages de l’IA dans la construction de villes intelligentes durables
L’objectif final de ces smarts city étant de créer un environnement urbain plus durable, plus efficient et plus agréable à vivre pour nous, habitants des villes.
Que ce soit au niveau de la mobilité, de l’énergie, de la sécurité ou encore de la gestion des déchets, l’IA utilisée des villes de demain répondent aux problématiques des nouvelles générations :
Les défis de l’IA pour faire de nos villes des “smarts city”
Vous l’aurez remarqué et vous vous posez sans doute la question : l’IA est un outil parfait pour optimiser l’organisation de nos sociétés, certes, toutefois, comment protéger la manipulation de toutes ces données collectées ?
En effet, comme nous l’avons cité plus haut, les capteurs et autres systèmes de surveillance sont programmés pour capter et analyser les données environnantes.
Que faire alors, du respect de la vie privée des citoyens ? Comment garantir une confiance de ces systèmes ?
Comment s’assurer d’une collaboration saine entre les différents acteurs : les gouvernements, les entreprises, les universités, ou même nous, citoyens.
La réponse, comme bien souvant, étant de trouver un juste-milieu.
Les exemples de villes intelligentes
Dans les faits, les villes intelligentes se développent un peu plus chaque jour.
Singapour : considérée comme l’une des villes intelligentes les plus avancées du monde, avec des systèmes de transport intelligents, des capteurs de surveillance environnementale et une gestion de l’énergie efficace.
Barcelone : Barcelone est une ville intelligente qui utilise des technologies pour améliorer la qualité de vie de ses habitants. La ville a développé des applications mobiles pour faciliter les déplacements, la participation citoyenne et la gestion des déchets.
Tokyo : amélioration de la mobilité, la sécurité et l’efficacité énergétique, Tokyo a également développé des projets pour la gestion des déchets et la protection de l’environnement.
Amsterdam : avec un système de gestion de l’énergie efficace, des systèmes de transport intelligents et des projets pour la gestion des déchets, Amsterdam a également développé des applications mobiles pour encourager la participation citoyenne.
Dubaï : tout comme les villes précédemment citées, Dubaï utilise des technologies pour améliorer la mobilité, la sécurité et la gestion de l’énergie. Elle a également développé des projets pour la gestion de l’eau et la production d’énergie renouvelable.
Au delà de l’aspect financier, qui certes, prend une place importante dans le débat sur la quête vers une innovation plus durable, l’une des parts les plus importantes de ce travail réside dans le fait de changer les mentalités.
Quant est-il des entreprises ?
L’impact de l’IA sur l’innovation dans les entreprises
À plus petite échelle, les défis restent les mêmes.
L’utilisation de l’IA peut aider les entreprises à innover en améliorant leur efficacité, leur productivité et leur compétitivité. Toutefois, la partie collecte et analyse des données, avec toutes les questions de protection de la vie privée et de confiance des consommateurs se posent nécessairement.
Là encore, on retrouve des exemples d’entreprise cherchant à innover de manière durable grâce à l’IA :
pour aider à gérer l’empreinte carbone de data centers, en prédisant la consommation d’énergie et en optimisant l’efficacité énergétique.
optimiser la consommation d’énergie des bâtiments.
prévenir de la pollution de l’eau, en surveillant les niveaux de pollution et en prédisant les risques de contamination.
rechercher la durabilité des chaînes d’approvisionnement, en surveillant les émissions de gaz à effet de serre et en optimisant l’utilisation de l’eau et des ressources.
Galeon : l’innovation durable au service de la médecine grâce à l’IA médicale
Au quotidien, Galeon ne cesse de trouver des idées pour innover en matière d’IA médicale.
L’idée étant d’améliorer à la fois, les systèmes de santé de manière générale, les conditions de travail des personnels soignants, ou encore la recherche….etc.
Une mission de taille, surtout lorsqu’il s’agit de protéger les données patient.
Pour se faire, Galeon dispose de plusieurs cordes à son arc :
Utilisation de la technologie blockchain pour valider le transfert sécurisé de données médicales structurées au sein d’un Dossier Patient Informatisé 2.0 (DPI).
Utilisation du blockchain swarm learning (BSL), inspiré du concept de machine learning, pour analyser rapidement et avec précision les données de santé à grande échelle.
Développement d’un système de bouclier (Hacker Defense Protection, HDP) pour sécuriser les infrastructures informatiques des hôpitaux partenaires contre les attaques de hackers.
Développement d’un modèle d’IA de facturation des actes de soignants pour faciliter leur travail et améliorer la traçabilité des soins.
Et d’autres travaux en cours sur d’autres projets d’IA visant à améliorer les conditions de travail des professionnels de santé et la qualité des soins médicaux.
Bref, Galeon n’en a pas fini avec l’innovation !
Conclusion
Les différentes générations doivent prendre en compte les défis sociétaux actuels et de demain pour contribuer à une innovation durable. ♻️
Les nouvelles technologies telles que l’Intelligence Artificielle (IA) peuvent contribuer à la réorganisation de nos sociétés et de nos entreprises en villes intelligentes grâce à un calcul en temps réel de données informatives. ?
La protection de la vie privée des citoyens est une question importante à résoudre pour garantir une collaboration saine entre les différents acteurs de l’innovation durable. ?
Si vous suivez un peu l’actualité crypto (ou si vous tentez de faire bonne figure devant vos collègues ou ami(e)s qui abordent encore le sujet du bitcoin), vous avez certainement dû entendre parler du prochain “halving” de Bitcoin.
Plus on approche du “halving”, plus l’on pourrait penser qu’une tempête se prépare à soulever de nouveau le monde de la crypto dans les prochains mois.
Reprenons tous les éléments afin de comprendre un peu mieux ce phénomène.
Qu’est-ce que le halving de Bitcoin ?
Le terme “halving” vient de l’anglais et signifie littéralement “division par deux” ou “réduction de moitié”.
Nous le verrons ci-après, mais l’utilisation de ce terme dans la cryptosphère fait référence à la réduction de moitié de la récompense qui est accordée aux mineurs de bitcoin.
Pour rappel, les mineurs ont pour mission de réaliser la validation des blocs, obtenant en retour une récompense, du bitcoin.
Encore 4 ans à attendre !
À savoir que le halving se produit tous les 210 000 blocs minés, soit environ tous les quatre ans. Cela a pour effet :
de ralentir la création de nouveaux bitcoins,
d’augmenter progressivement leur rareté,
et de contribuer ainsi à maintenir la valeur*
*Rappel : le nombre de bitcoins créés se limite à 21 millions d’unités (selon le protocole). À l’heure actuelle, environ 18,7 millions de bitcoins ont été extraits et sont en circulation, ce qui signifie qu’il en reste environ 2,3 millions à extraire.
Maintenant, que les bases sont posées, voyons ce qu’en dit l’actualité.
La hausse des cours crypto avec le halving de Bitcoin
En mai 2020, on en était au 3e halving, entraînant une réduction de moitié de la récompense des mineurs de Bitcoin (de 12,5 à 6,25 bitcoins par bloc validé).
Avec cela ? On constate une hausse de la valeur du token et de sa rareté au fil du temps.
Aussi, depuis mai 2020, le prix du Bitcoin a augmenté considérablement, atteignant son plus haut historique en avril 2021 à près de $65 000.
Le phénomène halving est donc un événement majeur et ses répercussions pèsent sur le marché crypto et sur les investisseurs.
Halving de Bitcoin : le bonheur des uns ne fait pas le bonheur des autres
Les mineurs chercheurs d’or
Prenons le cas concret des chercheurs d’or qui vont petit à petit se voir être moins récompensés au fur et à fur que les ressources en or diminuent.
Pour autant, les conditions d’extractions sont de plus en plus difficiles et demandent de plus en plus d’énergie. Et cela n’empêche pas le prix de l’or d’augmenter avec la rareté.
L’envers du décor
Le concept est le même pour le bitcoin.
Comme toutes les personnes nées le 29 février et qui attendent impatiemment de pouvoir fêter leur anniversaire, les aficionados du bitcoin se préparent tous les 4 ans à cet événement. Tel le graal, ces derniers attendent :
à la réduction de moitié de la récompense accordée aux mineurs (qui s’attache à valider les blocs),
À la diminution de bitcoins en circulation et à l’augmentation de son prix
À l’inverse, les mineurs se retrouvent dans cette position complexe. Alors qu’ils touchent moins de récompenses, la demande en mining est de plus en plus exigeante, compétitive.
Et l’énergie et les ressources nécessaires pour valider un bloc sont couteuses.
Le halving de Bitcoin et l’inflation : deux réalités qui impactent le cours de la crypto
En amont de cela, se dessine une double réalité :
D’un côté, celle du halving : réduction de moitié des récompenses accordée aux mineurs —> diminution de nouveaux bitcoins entrant sur le marché avec l’augmentation de la rareté et de la valeur du cours —> risque de re-centralisation des réseaux.
De l’autre, on a l’inflation : avec l’augmentation générale et durable des prix des biens et services —> diminution de la valeur de la monnaie.
Or plus l’inflation est élevée, plus cela impacte négativement l’économie et la valeur des actifs, y compris les crypto-monnaies.
Conclusion
De manière générale, le halving est généralement bien accueilli par la communauté crypto, car il contribue à maintenir la rareté et la valeur du Bitcoin et d’autres crypto-monnaies.
En réduisant de moitié la récompense accordée aux mineurs pour la validation de blocs, le halving limite l’offre de nouveaux bitcoins entrant sur le marché, ce qui peut entraîner une augmentation de leur valeur.
Toutefois, les répercussion sur les mineurs pourraient avoir comme phénomène inverse, celui de re-centraliser les échanges puisque les capacités et la rentabilité du mining auront tendance à s’essouffler.
La crypto a connu une croissante spectaculaire ces dernières années, que ce soit auprès des particuliers et des entreprises.
Malheureusement, les cas de piratage, vols ou fraudes ne cessent de se répèter.
Plusieurs événements notables ont mis en lumière l’importance de la sécurité des cryptomonnaies :
En 2014, la plateforme d’échange Mt. Gox a subi un piratage massif entraînant la perte de millions de dollars en actifs numériques pour les utilisateurs de la plateforme.
En 2016, c’est Bitfinex qui subi une attaque similaire, entraînant la perte de plus de 60 millions de dollars d’actifs numériques.
Dernièrement, à l’automne 2022, nous avons connu l’affaire FTX qui a fait resurgir la fameuse phrase “Not your keys Not your coins”.
Ces événements ont mis en évidence les risques que les utilisateurs peuvent rencontrer lorsqu’ils stockent leurs crypto sur des plateformes tiers.
En outre, il y a aussi les cas de vol de portefeuilles (wallet) individuels en raison de la vulnérabilité de leurs propres appareils ou de leur propre manque de sécurité.
En 2020, un utilisateur de cryptomonnaie a perdu plus de 400 000 dollars en raison d’un logiciel malveillant installé sur son ordinateur.
La sécurité des crypto est donc un enjeu. Les risques de sécurité sont réels et peuvent avoir des conséquences financières importantes.
Il est important de comprendre que les wallet crypto ne sont pas conçus pour stocker des actifs, ces derniers étant stockés sur la blockchain de la crypto correspondante.
Dans cet article, nous explorerons toutes les mesures de sécurité à adopter pour sécuriser votre crypto et réduire les risques.
Sécuriser votre wallet crypto selon le type de wallet
1/ Wallet crypto custodial VS wallet non-custodial
Wallet custodial (portefeuille de garde)
Ici, un tiers (appelé aussi, gardien ou “custodian”) est chargé de stocker les actifs numériques pour le compte de l’utilisateur.
Les gardiens sont généralement des entités réglementées qui fournissent des services de garde de crypto à des clients institutionnels ou individuels.
Les plus connues aujourd’hui sont les échanges centralisés (Binance, Kraken, Coinbase …)
Ils sont souvent utilisés pour stocker de grandes quantités de crypto, car ils offrent une sécurité accrue par rapport aux portefeuilles individuels.
Ils peuvent offrir une sécurité physique et logique pour les actifs numériques, ainsi qu’une assurance contre les risques de pertes ou de vols.
La sécurité logique est assurée par des protocoles de sécurité avancés, tels que la vérification en deux étapes et la gestion des identités pour protéger les comptes contre les scams ou les erreurs de manipulation.
Lorsqu’un utilisateur souhaite accéder à ses fonds stockés dans un portefeuille custodial, il doit généralement passer par un processus de vérification rigoureux, tel que la vérification de l’identité et la validation de l’autorisation.
Les utilisateurs peuvent également être soumis à des limites de retrait pour protéger contre les pertes financières.
Problèmes de sécurité liés au wallet crypto custodial
Risques liés au gardien : les utilisateurs doivent faire confiance au gardien pour stocker leurs actifs numériques en toute sécurité. Si le gardien est victime d’une faille de sécurité ou de négligence, les actifs numériques des utilisateurs peuvent être compromis.
Risques liés aux tiers : les gardiens peuvent également travailler avec des tiers pour fournir des services (hébergement, archivage), tels que la gestion des clés privées et la maintenance des systèmes. Si ces tiers sont compromis, cela peut également mettre en danger la sécurité des actifs numériques.
Risques liés aux erreurs de l’utilisateur : les utilisateurs peuvent commettre des erreurs, telles que la perte de mots de passe ou la divulgation d’informations d’identification, qui peuvent mettre en danger la sécurité de leurs actifs numériques.
Risques liés aux attaques de pirates informatiques : les pirates informatiques peuvent tenter de pirater les systèmes de sécurité des portefeuilles custodiaux pour accéder aux actifs numériques stockés.
Risques liés aux activités frauduleuses : les gardiens peuvent être la cible de fraudeurs qui tentent d’obtenir un accès non autorisé aux actifs numériques stockés dans les portefeuilles de garde.
Wallet non-custodial (portefeuille autonome)
Ici, l’utilisateur a un contrôle total sur ses actifs numériques. Il n’y a donc pas de tiers impliqué, ce qui signifie que l’utilisateur est responsable de la sécurité de ses fonds.
Ils sont populaires pour ceux qui cherchent à maximiser leur anonymat et leur confidentialité, car ils n’ont pas besoin de fournir d’informations personnelles pour créer un portefeuille.
Ils sont souvent basés sur des technologies de chaînes de blocs (blockchain) décentralisées, telles que Bitcoin, Ethereum et d’autres cryptomonnaies.
Ces wallets sont disponibles sous forme d’applications mobiles, de logiciels de bureau ou de portefeuilles matériels (hardware wallets).
Lorsqu’un utilisateur crée un portefeuille non-custodial, il génère une clé privée unique qui lui donne un contrôle total sur ses actifs numériques.
? La clé privée est un code de sécurité qui doit être gardé en sécurité, car elle est utilisée pour interagir avec les fonds stockés dans le portefeuille.
Il est important de rappeler que si vous perdez votre clé privée ou si elle est compromise, vous perdez votre crypto pour toujours.
Les utilisateurs doivent être conscients des risques liés aux transactions frauduleuses, telles que les attaques de phishing et les faux sites web qui tentent de tromper les utilisateurs pour qu’ils divulguent leur clé privée ou leurs informations personnelles.
Qu’est-ce qu’une clé ?
Les “clés” d’un wallet crypto sont des codes numériques utilisés pour accéder aux actifs numériques stockés.
Voyez cela comme des sortes de mots de passe ou de codes PIN.
Deux types de clés existent : les clés privées et les clés publiques.
Les clés privées sont des codes numériques secrets qui donnent aux utilisateurs un accès exclusif à leurs actifs numériques.
Les clés publiques sont des codes numériques qui identifient le portefeuille de l’utilisateur et permettent de le consulter, mais ne permettent pas d’interagir avec les actifs numériques.
Pourquoi utiliser une clé ? Pour signer des transactions et pour prouver la propriété des actifs numériques stockés.
Elles sont très importantes, car elles sont utilisées pour débloquer les fonds stockés dans le portefeuille.
Si un utilisateur perd sa clé privée, il ne peut plus accéder aux fonds stockés dans le portefeuille et ceux-ci sont considérés comme perdus
Il est important de garder sa clé privée en sécurité pour éviter les risques de piratage ou de vol.
Le concept de seed phrase
Aussi appelée “phrase de récupération”, la seed phrase est un ensemble de mots, généralement 12, 18 ou 24, générés aléatoirement et qui permet de récupérer une clé privée perdue ou endommagée dans un portefeuille de crypto-monnaies.
La seed phrase est également appelée “mnémonique de récupération” ou “phrase de sauvegarde”.
Lorsqu’un utilisateur crée un nouveau portefeuille de crypto, le portefeuille génère une clé privée et une seed phrase.
Si un utilisateur perd sa clé privée ou si son appareil est endommagé, il peut récupérer ses actifs numériques en entrant la seed phrase dans un nouveau portefeuille.
Différents types de portefeuille ou de wallet crypto
L’utilisation du bon type de wallet crypto joue un rôle crucial dans la sécurité des actifs numériques d’un utilisateur. Pour optimiser la sécurité, il est important de comprendre les différents types de portefeuilles disponibles et de choisir celui qui convient le mieux à ses besoins.
Le waller papier
Le wallet papier est un moyen de stocker ses actifs numériques sur un support physique, généralement sous la forme d’une feuille de papier contenant les informations nécessaires pour accéder à ses fonds.
Contrairement aux portefeuilles en ligne ou sur un dispositif, il est un moyen “hors ligne” de stocker ses clés privées.
Comment le créer ? Les utilisateurs génèrent une paire de clés privées et publiques, qu’ils impriment sur un support physique tel que du papier.
Les utilisateurs peuvent ensuite transférer leurs actifs numériques sur leur portefeuille papier en utilisant l’adresse publique de leur portefeuille.
Bien que les portefeuilles de crypto-monnaies papier soient considérés comme extrêmement sûrs car ils sont “hors ligne”, ils peuvent être perdus ou endommagés et ne sont pas aussi pratiques que les portefeuilles numériques en ligne.
Le portefeuille numérique
Un portefeuille numérique stocke la clé privée localement sur le périphérique, chiffrée par le mot de passe choisi.
Ils sont souvent pratiques et faciles à utiliser, mais peuvent être vulnérables aux risques de sécurité liés à la gestion des clés privées.
Les plus connues sont MetaMask et TrustWallet, leur avantage principal est la facilité dans les interactions entre les crypto-monnaies et votre portefeuille.
Le wallet en ligne
Le wallet crypto en ligne permet d’interagir avec la base de données du fournisseur de service (Binance, Kraken …). Son principal avantage est la facilité d’utilisation il est malgré tout sujet au piratage de la plateforme du gardien. Les clés privées sont en possession du gardien uniquement.
L’utilisation de ce type de portefeuille implique néanmoins une vérification d’identité (KYC : Know Your Customer) et par conséquence une fin de l’anonymat.
Le wallet physique.
Aussi appelé le “hardware wallet”, ce portefeuille est un dispositif électronique dédié au stockage des clés privées.
Les portefeuilles matériels sont considérés comme très sûrs car, les clés privées sont stockées hors ligne sur le dispositif et ne peuvent être accédées que par l’utilisateur physique du dispositif.
Ils sont souvent équipés de fonctionnalités de sécurité avancées, telles que la protection par mot de passe et la vérification de l’intégrité du firmware. Ils sont plus coûteux que les autres types de portefeuilles.
Les portefeuilles physiques les plus connues sont Ledger et Trezor, l’avantage principal reste la sécurité, puisqu’il faudra des actions manuelles et physiques de validation lors des transactions.
Portefeuille hybride
Concrètement, il s’agit d’un portefeuille physique associé à un portefeuille numérique (ou “hybrid wallet” en anglais).
Cette solution combine les avantages des portefeuilles matériels et numériques. Ils permettent aux utilisateurs de stocker leurs clés privées de manière sécurisée sur un dispositif électronique dédié (portefeuille physique), tout en offrant la commodité d’un portefeuille numérique pour les transactions quotidiennes.
Découvrir notre article sur notre FAQ pour lier votre portefeuille physique à un portefeuille numérique (Metamask).
Type de wallet
Avantages
Inconvénients
Papier
- Stockage hors ligne clé privée sans connexion à internet - +++ sécurisé - 0 frais d'utilisation - Anonymat - Propriétaire des actifs
- Risque de perte/de dommage du support physique - non adapté aux transactions fréquentes
Numérique
- Pratique et facile à utiliser - 0 matériel supplémentaire - Anonymat - Propriétaire des actifs
- Clés privées stockées sur le périphérique connecté au wallet, risques de sécurité
En ligne
- Pratique et facile à utiliser - 0 matériel supplémentaire
- 0 anonymat - Sujet à la sécurité et pérennité du gardien - Pas propriétaire des actifs
Physique
- Clé privée hors ligne, sans connexion à internet - Équipé de fonctionnalités de sécurité avancées - Anonymat - Propriétaire des actifs
- Coûteux - Non adaptés aux transactions fréquentes - Risque de perte ou de dommage du dispositif physique
Hybride
- Clé privée hors ligne, dispositif électro. dédié (portefeuille physique) - avantages wallet matériel et en ligne - +++ sécurité avancées - Pratique pour les transactions quotidiennes - Pas de risque de perte ou de dommage - Anonymat - Propriétaire des actifs
- Coûteux
Gardez vos clés pour protéger votre wallet crypto ?
Voici cinq options courantes pour sauvegarder une phrase de récupération
Sauvegarde locale
Les utilisateurs peuvent stocker leur phrase de récupération localement sur leur périphérique de préférence de manière chiffrée. Cette option peut être vulnérable aux attaques de logiciels malveillants.
Sauvegarde en ligne
Les utilisateurs peuvent stocker leur phrase de récupération dans une base de mot de passe en ligne telle que Bitwarden, Dashlane. Cette option offre une commodité et une accessibilité accrues, mais peut être vulnérable aux risques de sécurité en ligne.
Papier
Les utilisateurs peuvent écrire leur phrase de récupération sur un morceau de papier et le conserver dans un endroit sûr (coffre-fort personnel/banques, notaires, tiers de confiance). Cette option peut offrir une sécurité accrue, mais peut être vulnérable à la perte ou aux dommages physiques (incendie, Inondation …) ainsi qu’au vol.
Support Physique
Les utilisateurs peuvent stocker leur phrase de récupération sur un support physique dédié, tel qu’un Cryptosteel, Cryptotag ou un Billfodl. Cette option offre une sécurité accrue contre les dommages physiques, mais n’évite pas le risque de perte ni de vol.
Clé USB sécurisée
Les utilisateurs peuvent stocker leur phrase de récupération sur une clé USB sécurisée, telle que les clés Corsair ou Apricorn ou sécuriser une clé standard avec des utilitaires (Bitlocker …) cette option offre une sécurité accrue contre les risques de vol grâce notamment au paramétrage d’un mot de passe pour accéder au contenu, mais n’évite pas le risque de perte.
L’avis de Galeon ✅
Les portefeuilles de crypto-monnaies matériels sont généralement considérés comme les plus sûrs.
Les clés privées sont stockées hors ligne sur le dispositif, ce qui les rend moins vulnérables aux risques de piratage du périphérique utilisé.
Les portefeuilles matériels sont équipés de fonctionnalités de sécurité avancées, telles que la protection par mot de passe et la vérification de l’intégrité du firmware, ce qui les rend difficiles à compromettre. Également , ils sont pratiques pour les transactions quotidiennes, car ils peuvent être connectés à un ordinateur ou un smartphone pour permettre des transferts de crypto-monnaies en toute sécurité.
Faites vos propres recherches avant d’investir dans une cryptomonnaie ou un projet de blockchain. Recherchez des informations sur les membres de l’équipe, leur expérience et leur historique professionnel. Soyez méfiant des offres d’investissement qui semblent trop belles pour être vraies. Les promesses de rendements élevés en peu de temps sont souvent un signe d’arnaque.
Ne partagez jamais la phrase de récupération avec des tiers. La phrase de récupération est la clé de vos actifs numériques et doit être protégée comme telle.
Avant de stocker la phrase de récupération, testez-la pour vous assurer qu’elle fonctionne correctement. Si la phrase de récupération est incorrecte ou incomplète, vous risquez de perdre l’accès à vos actifs numériques.
S’assurer régulièrement de l’intégrité du support utilisé. Si vous utilisez plusieurs supports de stockage, assurez-vous que les sauvegardes sont cohérentes et à jour.
Utilisez plusieurs lieux de stockage : pour une sécurité accrue, stockez la phrase de récupération sur plusieurs supports de stockage identique. Le support peut être confié à une personne tierce en plus d’un support à votre domicile par exemple.
En suivant ces pratiques de sécurité, vous pouvez éviter de perdre votre phrase de récupération et d’assurer la sécurité de vos actifs numériques. Il est important de prendre le temps de réfléchir à la méthode de stockage la plus appropriée pour votre situation et de prendre des mesures pour protéger votre phrase de récupération en conséquence.