Les NFT au service du don d'organes
Une campagne innovante sur le don d’organes !
Le pari est plutôt fou, mais on l'a fait !
À l’occasion de la journée mondiale sur le don d’organes et de la greffe (17 octobre), une campagne de sensibilisation a été lancée en partenariat avec France Adot.
Un sujet qui reste finalement peu ou pas abordé dans la plupart des foyers.
Avec la blockchain, on a trouvé un moyen de briser la glace en développant un NFT for Good, capable d’encapsuler la volonté de chacun.
Pour ce faire, il suffit de répéter la phrase qui s’affiche à l’écran.
Une fois votre volonté enregistrée, celle-ci se retrouve encapsulée dans un NFT unique, qui vous appartient à vous et à vous seul, à tout jamais.
Tutoriel
Quelle est la valeur de ce NFT concernant le don d'organes ?
Pour le moment, purement symbolique.
Néanmoins, nous pourrions imaginer que dans un avenir proche, ce consentement par NFT ait une valeur juridique, voir même, contractuel.
L’intérêt avant tout, étant de sensibiliser et d’ouvrir le dialogue au sein de notre entourage.
Au-delà de ça, il semblerait que la meilleure forme à ce jour, que l’on puisse envisager soit celle d’un NFT SBT (SoulBound).
Pourquoi ? Car il ne peut ni être vendu, ni être substituable.
De plus, d’autres problématiques similaires pourraient être abordées sous cet angle.
D’ailleurs, de nombreux concepts sont réfléchis en ce sens.
À voir par la suite, les changements significatifs au sein de notre société.
Encapsulez votre volonté avec le premier NFT qui donne la vie :
Les infos clé sur le don d’organes
1/ Le don d’organes en France :
- + 24.000 personnes sont sur liste d’attente en France
- - 6000 greffes sont réalisées chaque année
- le don d’organe de son vivant ne concerne seulement que 9% des personnes et essentiellement le rein.
2/ Les organes et les greffes possibles
1. Le don d'organes post-mortem
Liste : les reins, le foie, les poumons, le cœur, le pancréas, les intestins, les mains et les tissus du visage.
2. Le don de son vivant
Liste : un rein, une partie d'un poumon, une partie du foie, une partie du pancréas et une de l’intestin.
Conditions : de son vivant, il est possible de faire un don d’organes si et seulement si le receveur est un proche ou une personne ayant un “lien stable” depuis au moins 2 ans (voir les conditions).
Il faut aussi que le donneur soit majeur et réponde à des conditions médicales bien précises.
3. Les autres greffes possibles
Liste : la cornée, tissus, mains, certains globules ou cellules…Etc.
3/ Les conditions pour être donneur
1. Le consentement présumé
Vous le savez peut-être, mais il existe plusieurs principes en France, depuis la loi du 22 décembre 1976, venant encadrer le don d’organes post-mortem.
Le premier étant celui du consentement présumé.
Ainsi, toute personne est un donneur d’organes potentiel, sauf si son refus a été exprimé.
Cas des mineurs : à la mort d’un mineur, les parents peuvent accepter que ce dernier soit un donneur d’organes. Le refus étant pris en compte dès lors qu’il a été exprimé du vivant de l’enfant ou si inscrit sur les registres (âge minimum 13 ans).
Précisions :
- Que le consentement ait été exprimé ou non, le corps médical ira toujours se renseigner auprès des proches.
- Le consentement présumé relatif au don d’organe post-mortem diffère du consentement sur le don du corps à la science. Le silence ne vaut pas consentement. Il existe une procédure bien spécifique.
Le refus partiel : sachez qu’il est possible également d’exprimer un refus partiel. Autrement dit, vous consentez à faire don d’une partie de vos organes ou de vos tissus, tout en apportant des précisions.
2. La gratuité
Il est important de le préciser, et surtout de le rappeler, toute rémunération ou avantage équivalent en contrepartie du don d’organes est interdit et sanctionné.
3. L’anonymat
Que ce soit au niveau du donneur ou du receveur, le nom ne peut être divulgué. Néanmoins, la famille peut obtenir certaines précisions sur la réussite de l’opération par exemple.
En savoir plus sur le don d’organes ?
consentement présumé : Loi du 22 décembre 1976
loi du 6 août 2004 et loi du 26 janvier 2016
Loi du 6 aout 2004 : articles L 1241-1 et suivants du code de la santé publique pour le prélèvement sur une personne vivante
Encapsulez votre volonté dans un NFT unique !
